Si vous êtes un citoyen étranger mais un propriétaire non-résident en Espagne, un impôt vous est applicable : Celui sur le revenu des non-résidents. Dans ce cas, il est uniquement basé sur votre propriété en Espagne et sur les revenus provenant d’activités liées à celle-ci, y compris principalement les rendements locatifs qui en découlent.
Si vous êtes un citoyen étranger mais un propriétaire non-résident en Espagne, un impôt vous est applicable : celui qui concerne le revenu des non-résidents. Dans ce cas, il est uniquement basé sur votre propriété en Espagne et sur les revenus provenant d’activités liées à celle-ci, y compris principalement les rendements locatifs qui en découlent.
En d’autres termes, l’impôt s’applique même si vous ne produisez pas de revenus en louant votre appartement ou votre villa en Espagne. Nous n’avons pas cherché plus loin que notre sympathique avocat Adolfo Martos Gross qui nous a expliqué qu’en général l’impôt sur le revenu des non-résidents peut être divisé en trois cas :
L’appellation « impôt sur le revenu » est un peu trompeuse pour les personnes qui possèdent simplement une propriété en Espagne et la conservent exclusivement pour leur jouissance personnelle, c’est-à-dire qui ne l’utilisent pas à des fins commerciales. En réalité, il s’agit plutôt d’une taxe foncière, payable avant la fin de l’année suivante et sur présentation du formulaire 210, bien qu’elle puisse être prélevée directement sur votre compte bancaire sans avoir à vous déplacer au centre des impôts.
La taxe est calculée sur 1,1% de la valeur cadastrale de la propriété et 2% dans les municipalités où ces dernières n’ont pas été révisées et mises à jour au cours des dix dernières années. Le taux de 1,1 % est applicable à Marbella, Benahavis et Estepona, et il constitue le chiffre de base à partir duquel est calculée la TVA de 19 % pour les citoyens de l’UE et de 24 % pour les citoyens hors UE.
Exemple sur une propriété d’une valeur de 200.000 € :
200 000 € x 1,1 % = 2200 € X 19 % = 418 € à payer Si le bien immobilier a plus d’un propriétaire, comme dans le cas d’un couple qui le possède à 50/50, chacun doit soumettre un formulaire 210 séparé et est responsable du paiement de la moitié du montant dû.
Si vous êtes propriétaire d’un logement en Espagne que vous n’utilisez pas vous-même mais que vous louez à long terme, vous serez redevable de l’impôt sur le revenu des non-résidents sur ce qui est considéré comme l’exploitation de votre bien. Cela en fait effectivement un actif commercial et, à ce titre, vous êtes imposé sur les rétributions qui en découlent. Les citoyens de l’UE peuvent toutefois déduire toutes les dépenses raisonnables liées à l’entretien de leur bien locatif. Il s’agit notamment des taxes municipales qui sont l’IBI et les frais d’enlèvement des ordures, des frais de communauté, de l’assurance, de l’entretien et des réparations.
La déclaration des revenus locatifs doit être faite sur une base trimestrielle et le formulaire 210 est toujours d’application. Il faut donc la présenter et la payer par l’intermédiaire de votre banque avant le 20e jour après la fin de chaque trimestre, c’est-à-dire le 20 avril pour le premier trimestre, le 20 juillet pour le deuxième, etc.
Si vous préférez les locations saisonnières à celles de longue durée, comme le font de nombreux propriétaires sur les côtes espagnoles, alors les mêmes règles s’appliquent essentiellement. Vous devrez toujours déclarer vos revenus locatifs sur une base trimestrielle, accompagnés d’un formulaire 210, et le taux de 19 % s’appliquera toujours pour les citoyens de l’UE et de 24 % pour les citoyens non européens. Les premiers peuvent toujours déduire les dépenses liées à l’entretien du logement, mais uniquement au prorata de la période de location déclarée.
Si vous louez la propriété une partie de l’année, que vous en profitiez ou non, vous devrez présenter deux fois le formulaire 210. Premièrement, pour déclarer et payer l’impôt sur les loyers perçus (ce qui doit être fait avant le 20e jour suivant la fin du trimestre correspondant) et deuxièmement, pour déclarer et payer la taxe en tant que propriétaire. Dans ce dernier cas, cette dernière sera proportionnelle à la durée pendant laquelle le bien n’a pas été loué et le formulaire 210 doit être présenté avant le 31 décembre de l’année suivante.
Chaque scénario varie en fonction de ses spécificités, allant du paiement d’une taxe sur les revenus locatifs au paiement d’un montant annuel plus faible pour ce que l’on appelle l’impôt sur le revenu des non-résidents mais qui équivaut en fait à une redevance foncière nominale.
Il est surprenant de constater que certaines personnes qui possèdent une propriété en Espagne depuis plusieurs années n’ont jamais été informées qu’elles devaient payer l’impôt sur le revenu de celle-ci. Récemment, un client m’a demandé de l’aide car, au bout d’un an, il n’avait toujours pas reçu le remboursement de sa retenue de taxes sur la vente. Lorsque nous nous sommes penchés sur la question, nous avons réalisé qu’il n’avait jamais payé d’impôt sur le revenu en Espagne et que les autorités fiscales ne lui remboursaient donc rien avant qu’il n’ait déclaré et payé tout ce qu’il devait. Si vous n’êtes pas résident, il serait donc prudent de vérifier auprès de votre avocat ou de votre conseiller fiscal que votre déclaration et vos paiements sont à jour.
Les propriétaires non-résidents qui possèdent leur bien immobilier à titre privé ou via une société et qui n’ont jamais payé l’impôt qui leur incombe, ou qui ne sont pas à jour, sont une cible facile pour les inspecteurs des impôts, alors soyez avertis !
Publié pour la première fois dans The Olive Press en janvier 2018
Mis à jour en mars 2020 par Adam Neale
Par Adam Neale | Nouvelles de la propriété | 2 octobre 2018
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